Pour mieux vivre sa vie
professionnelle et personnelle

Concilier sa profession et sa vie privée

Comment résoudre le dilemme des priorités entre sa vie professionnelle et personnelle ?

Voici le conseil donné à une personne ayant posé la question suivante :

Mon patron m’oblige à faire des heures sup. non payées. Je souffre de cette situation depuis plus de 2 ans. A cause de cela, j’éprouve de grandes difficultés à me rendre à l’église tous les dimanches matin. Je suis inquiet de cette instabilité chronique concernant mon engagement dans mon église locale. Que dois-je faire ?

Votre souci de donner une priorité à votre vie d’église (cela pourrait être à votre famille) est dans un sens louable : vous voulez vivre en accord avec vous-même.

Pour votre employeur, les priorités sont ailleurs. Il y a conflit entre vos convictions et ses priorités.
Je vous conseille d’analyser la situation par des questions qui peuvent vous ouvrir à des solutions, comme par exemple :

  • Pouvez-vous trouver une solution de remplacement, par exemple faire enregistrer vos réunions par un ami pour pouvoir y “participer” en différé ?
  • Accepteriez-vous d’aller à une autre église qui pratique des réunions un autre jour ?
  • Pourquoi ce dilemme vous affecte-t-il autant ?
  • Pensez -vous que votre vie spirituelle risque d’en être affectée ?
  • Ces difficultés peuvent-elle provenir du “qu’en dira-t-on” de votre absence aux réunions ?

Dans certains corps de métiers, les employés sont dans l’obligation de travailler le dimanche (voir témoignage ci-dessous). Peut-être pourriez-vous parler avec l’un d’entre eux pour savoir comment il vit la chose ?
Si aucune solution ne vous paraît acceptable et que le fait de ne pas aller à l’église est un cas de conscience grave, le fait que les heures soient payées ou non ne résoudra pas le problème (pour cela voir Heures supplémentaires).
Je vous conseille :

  • d’abord de trouver un emploi qui vous permette d’être en accord avec votre conscience,
  • puis de donner à votre employeur votre préavis de démission.

2Vos témoignages

Je comprends la situation de ce lecteur car je suis moi-même dans la même position. Catholique de naissance, je fréquente actuellement une église adventiste du 7ème jour et il m’arrive de travailler un samedi sur deux (les métiers de centre d’appels). Observer le sabbat et participer à l’école du sabbat est très important pour l’harmonie de ma semaine et pour ma vie en générale. Seulement voilà mère de 3 enfants, divorcée récemment, je ne peux me permettre de quitter mon travail. Je suis donc à la recherche d’un boulot de formatrice en relation clientèle par téléphone, car j’ai fait une formation récemment pour optmiser les chances de réaliser mon projet : ne plus travailler les samedis. Dans ma société actuelle, il y a très peu de possibilité d’accéder à ce poste donc je dois envisager de démissionner dès que je trouve un poste de formatrice. Pour l’instant je savoure mes samedis libres et j’optimise mes actions à ces moments-là. J’ai trouvé un équilibre temporaire, mais je sais que Dieu ne me laissera pas tomber, je lui ai confié mon problème et je sais qu’à travers mes prières il solutionnera ce problème. Donc si tel est votre souhait, oeuvrez dans la recherche d’un autre travail et Dieu vous aidera à le trouver.

Pour moi, mon « Shabbat » est le Lundi… une fois sur deux. Et j’apprends à faire avec. On me duplique parfois le message, mon mari (ou des sœurs) partage avec moi, le culte… Et ceci est parfois une occasion formidable de dialogue et d’échange d’idées… qui va au-delà du culte… et que nous n’aurions pas spécialement sans cette « obligation »…
Dieu m’apprend à trouver sa présence aussi « ailleurs» ! (et à Le servir dans maints domaines où je suis plus disponible).