Pour mieux vivre sa vie
professionnelle et personnelle

Contrariétés au travail

Les petites contrariétés au travail peuvent devenir de grands problèmes. Comment y faire face ?

Que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle, nous subissons tous des contrariétés. Certaines sont sans conséquences, d’autres nous mettent en réelle difficulté. Toutes sont des sources potentielles de stress. Nous réagissons différemment au stress (voir article) mais une bonne façon de ne pas se laisser submerger est de faire face au problème le plus tôt possible.

Au travail ou ailleurs, les contrariétés prennent leur source dans l’un des trois domaines suivants : les personnes, les actions, les circonstances.

Exemples de contrariétés liées aux personnes :

  • Ma collègue parle et rit trop fort, elle attire toute l’attention sur elle-même
  • Les autres m’interrompent souvent dans mon travail
  • Je dois diriger quelqu’un qui en sait plus que moi sur la question
  • J’ai du mal à prendre la parole en public

Exemples de contrariétés liées aux actions :

  • J’arriverais à faire tout ce que me demande mon chef si la photocopieuse n’était pas si souvent en panne
  • Je dois bâcler certaines tâches pour tenir les délais
  • Je suis obligé de reprendre le modèle de présentation qu’un autre service a utilisé précédemment
  • Je suis trop débordé pour prendre le temps de ranger astucieusement mes dossiers

Exemples de contrariétés liées aux circonstances :

  • Je ne comprends rien aux décisions que prennent les dirigeants de l’entreprise
  • On me dit que mon emploi est directement menacé si le cours du dollar chute
  • J’ai été pris dans des embouteillages et il va falloir que je reste plus tard au travail
  • Notre salle de repos est toujours encombrée

Une fois le domaine identifié, il convient de se poser deux types de questions :

  1. Ma contrariété vient-elle d’un déficit de justice ? Autrement dit, quelqu’un est-il en tort, les actions sont-elles justes, les buts sont-ils clairs ?
  2. Ma contrariété vient-elle d’un déficit de prix ? Autrement dit, est-ce que j’aime assez (moi, les autres), y a-t-il du plaisir dans mon action, est-ce que j’apprécie les circonstances à la bonne valeur ?

Une fois mon problème bien cerné, je peux y remédier,

soit en le minimisant (ai-je raison de lui accorder autant d’importance ?), soit en le traitant (que puis-je faire, dans ce qui relève de ma responsabilité, pour que la situation s’améliore ?).

Si malgré tout vous avez du mal à surmonter les contrariétés du quotidien, n’attendez pas d’en souffrir. L’équipe d’ACSER est à votre disposition pour réfléchir avec vous à votre situation personnelle.