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professionnelle et personnelle

Gérer un conflit 2

Quelle attitude adopter pour gérer un conflit avec un proche ?

Les conflits sont omniprésents dans la vie : au travail, dans le couple, dans la famille ou même avec ses voisins. Pour vous aider à aller plus loin après le thème Conflit (gérer un) 1, voici quelques repères complémentaires.
Les écrits permettent de mesurer les mots et de s’en souvenir. Chacun de votre côté, effectuez par écrit ou sur votre ordinateur les étapes suivantes :

Faire une analyse des faits

qui ont conduit à cette situation, en écartant toute interprétation, toute hypothèse. Uniquement ce qui s’est concrètement passé.
Pour plus d’impartialité, on peut relativiser le désaccord, interroger l’entourage, demander conseil à un ami.

Les conséquences de ce qui s’est passé

et le sentiment que cela suscite en vous, les reproches précis que vous avez à faire à l’autre personne.

Les solutions

possibles et acceptables pour chacun pour arriver à une conciliation.
Ecrivez par exemple comment vous avez surmonté une difficulté semblable dans le passé ; comment vous pourriez utiliser cette expérience pour trouver une solution.

Les conséquences

qui découleront de ces solutions.

Allez vous oxygéner 5 minutes, puis échangez vos documents et voyez les compromis que chacun doit accepter s’il désire réellement la réconciliation.

1Vos témoignages

La méthode préconisée pour gérer un conflit peut être mise en œuvre avec succès en cas “d’urgence”, suite à une agression caractérisée, et sans qu’il soit nécessaire que l’agresseur y contribue. Alors que je n’étais qu’un simple chercheur, un professeur discutant dans le couloir avec le directeur du laboratoire, m’a mis la main aux fesses quand je suis passée à son niveau. J’ai filé dans mon bureau, ai laissé retomber ma colère et ai préparé ma riposte en quatre points :
1. Vous avez fait ceci (un fait indiscutable)
2. J’ai ressenti cela (ça aussi, c’est indiscutable)
3. Dorénavant, je vous demande de (solution)
4. Ainsi, nous (conséquences)
Quelques heures plus tard, je suis entrée dans le bureau du professeur et, d’un seul trait, lui ai dit : « Ce matin, vous m’avez mis la main aux fesses devant le directeur. Je me suis sentie profondément humiliée. Dorénavant, je vous demande de ne me toucher que pour me serrer la main. Ainsi nous prouverons à notre directeur que nous savons surmonter les incidents et mettre le travail en premier. » Je suis sortie. Plus tard, il m’a fait ses excuses. Nous avons retravaillé ensemble sans arrière pensée.