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L’allocation aux adultes handicapés

Qu’est-ce que l’A.A.H. ou allocation aux adultes handicapés ?

L’allocation aux adultes handicapés (AAH)

est attribuée aux personnes de 20 à 60 ans qui ont un taux d’incapacité permanente de 80%.
Elle peut être également attribuée si ce taux se situe entre 50 et 79% lorsqu’on est dans l’impossibilité de travailler et qu’on n’a pas occupé d’emploi depuis au moins un an.

L’AAH nécessite des conditions de ressources.

Elle ne peut être attribuée qu’en dessous d’un certain plafond de ressources. En 2006, ce plafond annuel était de 7323 euros pour une personne seule et de 14646 euros pour un couple.
Si, par exemple, vous touchez une pension d’invalidité et que son montant est supérieur à celui de l’AAH, vous ne percevrez pas cette dernière.
En revanche, lorsque votre pension d’invalidité est inférieure, vous percevrez la différence.

Le montant mensuel de l’AAH

est actuellement d’environ 610 euros.
Si vous êtes dans l’incapacité de travailler avec un taux d’incapacité d’au moins 80% et habitez dans un logement indépendant, vous pouvez toucher un complément de ressources.
Si vous êtes apte à travailler mais inscrit au chômage avec un taux d’incapacité d’au moins 80% et habitez un logement indépendant, vous pouvez toucher la majoration pour la vie autonome.

Depuis la loi du 11 février 2005

sur “l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées” (Voir article Handicapés (l’emploi des salariés)), les titulaires d’une AAH peuvent bénéficier de mesures appropriées pour accéder à l’emploi et s’y maintenir.
L’AAH est attribuée pour une durée de 1 à 5 ans, parfois 10 ans lorsque le handicap ne peut pas s’améliorer. Elle cesse à 60 ans lorsque les allocations vieillesse prennent le relais.

Où adresser votre demande :

dans la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de votre département, qui regroupe depuis cette année les différents services destinés aux personnes handicapées adultes ou enfants. (Voir article : Handicapés (des changements))

1Vos témoignages

Je n’avais qu’une seule sœur née en 1947 – décédée en juin 2004, dans sa 57ème année après avoir lutté pendant 32 ans contre la sclérose en plaques qui l’avait touchée à 25 ans.
Je suis heureuse de constater que vous citez une nouvelle loi du 11 février 2005 et qu’à présent les familles ont de nombreux points de références, car en 1972 lorsque ma sœur a déclaré la maladie et qu’elle est devenue complètement paralysée de ses jambes en quelques mois, il a fallu à l’époque que j’écrive personnellement à Mme Simone Veil (alors Ministre de la santé) pour que sa maladie puisse être officiellement reconnue par la sécurité sociale afin qu’elle puisse obtenir l’allocation aux adultes handicapés, puis bien après, l’aide continue d’une tierce personne.
Dieu merci, cette lettre a porté ses fruits et Mme Simone Veil a fait bouger les choses !!!