Pour mieux vivre sa vie
professionnelle et personnelle

Comment déléguer

Comment manager un collaborateur ?

Le management à l’américaine a fait ses preuves, contrairement à la structure hiérarchisée française, dans laquelle les initiatives d’innovation ont des difficultés à être stimulées.
Choisissez un management à l’américaine pour le collaborateur que vous avez choisi. Vous ferez d’une personne travailleuse, un de vos meilleurs éléments, en permettant à sa personnalité de s’épanouir.
Votre investissement en temps sera largement amorti !

La première démarche sera d’avoir un entretien personnel avec cette personne. Dites-lui vos intentions :

  • Vous venez de prendre conscience de ses ressources personnelles que vous aviez ignorées jusqu’ici ; en d’autres termes, vous croyez en lui, en ses capacités
  • Vous souhaitez son accord pour exploiter ses capacités
  • Vous l’informez que vous allez lui confier petit à petit des tâches à responsabilités où il aura à prendre de plus en plus d’initiatives.
  • Il devra s’adapter à un contexte où il aura davantage à réfléchir pour résoudre lui-même les problèmes qui se présenteront.
  • Il saura que vous pourrez l’aider en cas de nécessité.
  • Votre confiance se manifestera par de moins en moins de contrôle de votre part.
  • Vous lui donnez un ou plusieurs objectifs de capacité qu’il n’a pas actuellement et qu’il devra atteindre dans le délai (raisonnable). Vous aurez défini ce délai avec lui. C’est un challenge à tenir : des objectifs réalisables, mais qui sortent de ses capacités habituelles.
  • Vous lui demandez par dessus tout la vérité et la franchise. Ce sera la base de votre relation patron/collaborateur.

Tout cela lui demandera du temps de formation personnelle.De votre côté, vous aurez à vous former vous-même :

  • Apprendre à faire confiance à votre collaborateur, lui laisser de plus en plus la possibilité de prendre des initiatives
  • Ne pas lui dire comment il doit faire : il doit apprendre à se débrouiller (sans être abandonné) afin d’évoluer vers l’autonomie
  • Ne pas soupçonner qu’il va faire des bêtises
  • S’il en fait, surtout ne pas le déstabiliser. Sans les nier, il convient de les relativiser
  • Ne pas avoir d’a priori à son égard. Votre jugement ne se basera que sur des faits constatés et après vous en être entretenu avec lui.