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professionnelle et personnelle

Femmes de chômeurs

Quand le chômage d'un mari s'éternise

Un homme au chômage, plus souvent qu’une femme, cherche à retrouver un emploi uniquement dans sa branche professionnelle, et au moins aussi bien payé que l’emploi qu’il vient de perdre. Ces deux exigences peuvent le maintenir si longtemps dans l’inactivité qu’il se décourage et perd confiance en lui. Si son épouse travaille, il peut être tenté de s’appuyer sur elle, psychologiquement et financièrement, ce qui met parfois en péril la santé de la femme et l’équilibre du couple.

Parfois même, l’homme n’a pas avoué à son entourage la perte de son emploi et il enferme son épouse dans un secret qui la force à s’isoler, la privant ainsi d’un soutien moral extérieur et de l’aide éventuelle d’un réseau de relations. Il peut se passer plusieurs années avant que l’épouse ne manifeste publiquement son épuisement. Le mari, se rendant compte que sa femme est prête à trahir le secret, devient méfiant, ce qui augmente encore le fardeau de son épouse. La situation devient intenable.

Les personnes sans emploi ont souvent à leur disposition des structures qui peuvent les aider (mais il leur appartient de les solliciter). Il existe parfois, au sein de ces structures, des cellules de soutien psychologique à l’intention des proches.
Il n’y a pas de honte à consulter un travailleur social qui renseignera, orientera le demandeur vers les structures adaptées à ses besoins (pour la France, s’adresser au CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) de sa Mairie).
Certains CIDF (Centre d’Information sur les Droits des Femmes) sont équipés d’un BEP (Bureau d’Ecoute Psychologique).
Dans certains cas, il peut être utile de contacter l’UNAFAM (Union Nationale d’Aide à la Famille).
Certaines associations offrent également un accompagnement psychologique gratuit (voir exemples dans la zone Ressources sur le même thème).

Si cet article vous concerne mais que vous ne vous sentez pas la force d’effectuer ces démarches, rompez au moins l’isolement en nous contactant à acser@acser.org.