Stades de gravité du stress
On distingue quatre principaux stades dans l’évolution de la gravité du stress :
Etape de la tension
suscitée par les objectifs et la performance. Elle peut provoquer de l’anxiété.
Cette étape commence par de l’excitation ; on a “la pêche” ; c’est stimulant.
Premier piège : on apporte du travail chez soi. Peu à peu, on a de moins en moins de temps pour sa vie privée.
Pourtant, les résultats sont loin de ce qu’on attendait.
Etape de la résistance :
dans cette phase, on s’aperçoit qu’on a tendance à s’irriter plus facilement : on commence à faire des reproches aux autres. On devient inefficace, on travaille trop longtemps pour moins de résultats, on n’arrive plus à gérer son temps, on s’aperçoit qu’on a trop d’engagements.
Il devient nécessaire de mobiliser son énergie pour tenter un retour à la normale, sinon arrive la phase 3 qui est l’épuisement.
Etape de l’épuisement :
c’est l’étape des craintes, des angoisses, des dépressions. On n’est plus satisfait de rien ; on commence à se sous-estimer et à se culpabiliser.
Parallèlement, on commence à se désengager sur le plan professionnel, à se déresponsabiliser dans sa vie personnelle. On devient apathique. On souhaite se mettre en arrêt maladie. On est près de la rupture.
Etape de la rupture :
c’est la maladie. Il peut survenir une dépression, parfois un incident cardiaque. On peut se retrouver dans un état de grande détresse morale et spirituelle. On a la tentation de se “rabattre” sur une consommation de médicaments ou d’excitants : tabac, alcool, excès de café.
La sensation d’apaisement trouvée par ces moyens est précaire et artificielle. Ils ne résolvent rien.
Bien entendu, nous vivons tous dans le stress. Apprenons à réagir avant la phase de la rupture.