La compromission
Quelles sont les conséquences de la compromission dans nos vies ?
Un caractère hostile à la compromission n’est jamais acquis une fois pour toutes.
C’est un combat de tous les jours.
La compromission rend vulnérable. Son cheminement frôle les précipices. Beaucoup finissent par y tomber et en gardent des marques indélébiles.
Les conséquences d’accepter la compromission :
- Crée le désarroi, le vide intérieur et l’envie
- Entraîne une incapacité à gérer mes problèmes
- Renvoie au point de départ au lieu d’avancer réellement
- Donne de moi l’image d’un être faible, incapable de résister au mal, attiré vers le bas
- Me donne à moi-même une image dévalorisée de ma personne
- Attire la méfiance des autres à mon égard
- Me place dans des situations difficiles à maîtriser
- Entraîne l’échec de ce que j’entreprends. Qui cautionnerait une personne acceptant la compromission ?
Les conséquences d’une vie sans compromission :
- Met les autres en confiance (je ne suis pas “pris en faute”)
- Me met en confiance vis à vis de moi-même, me donne de l’assurance en toutes situations
- Me donne de la personnalité : je sais me battre et gagner
- Je suis plus heureux et me sens “mieux dans ma peau”
Et à la fin de ma vie, c’est la certitude d’avoir été dans la bonne direction.
Le 26 janvier 2006
Révolution orange : quand intégrité rime avec sobriété, la victoire est acquise.
Voici comment l’Ukraine gagna la bataille de la démocratie.
Le 21 novembre 2004, le gouvernement ukrainien en place remportait des élections truquées après avoir empoisonné le leader de l’opposition Iouchtchenko au cours de la campagne électorale. Des centaines de milliers de jeunes opposants se rassemblèrent alors à Kiev, érigeant un véritable village de toile, place de l’Indépendance. Le mot d’ordre : pas d’alcool, pas de drogue, pour éviter tout débordement.
Koutchma, le président en place, avait tout intérêt à provoquer des violences place de l’Indépendance pour pouvoir instaurer l’état d’urgence et rester au moins une année de plus au pouvoir. Comme les jeunes restaient disciplinés, l’entourage de Koutchma entreprit de faire venir de l’est de l’Ukraine des centaines de mineurs partisans armés de barres de fer. Mais dans les trains et autobus qui les emmenaient vers Kiev, la vodka coulait à flots. Beaucoup arrivèrent ivres morts et le projet de provocation tourna court.
Le 28 novembre, le gouvernement en vint donc à lancer 10.000 soldats contre la ville. Ces mouvements de troupes alertèrent l’occident et les pressions internationales furent telles que Koutchma dut capituler.
De nouvelles élections eurent lieu sous haute surveillance, le 26 décembre. Iouchtchenko les remporta haut la main.