Victimes de harcèlement sexuel
Comment faire face au harcèlement sexuel ?
De nombreuses personnes subissent des propositions sexuelles de la part de leurs collègues ou supérieurs hiérarchiques. Cela se passe de façon plus ou moins ouverte.
Certaines d’entres elles deviennent des proies faciles par leur vulnérabilité, principalement par le chantage à l’emploi.
Quelques conseils :
- Restez en harmonie avec vous-même et votre conscience
- Ne donnez en aucune façon l’impression que vous pourriez être consentante ; gardez vos distances
- Abstenez-vous de participer à des plaisanteries douteuses
- Notez de façon précise, avec date, heure et circonstances, sans interprétation :
- les paroles, il faut noter à la lettre ce qui a été réellement dit.
- les faits qui démontrent le harcèlement sexuel. C’est la “photographie” de ce qui s’est réellement passé.
Ecartez le “ressenti de votre part” qui pourrait être considéré comme de l’affabulation.
Surtout n’en rajoutez pas : vous devez être digne de confiance en restant dans la stricte vérité. - Si votre harceleur persévère malgré votre réprobation, armez-vous de courage et portez plainte :
- auprès de son supérieur hiérarchique
- auprès du DRH.
- auprès du syndicat ou du conseil des prud’hommes et si cela ne suffit pas,
- auprès du commissariat, de la gendarmerie ou des tribunaux
Le harcèlement sexuel a beaucoup de similitudes avec le harcèlement moral.
Nous vous suggérons de vous référer aux liens ci-dessous et aux articles d’Acser traitant du harcèlement moral (tapez harcèlement dans la zone recherche).
Le 23 octobre 2006
Concernant la pression des propositions sexuelles formulées plus ou moins franchement dans le milieu de travail, je ne parlerai ici que du sexe féminin que je représente et souhaite aider et défendre.
Les femmes célibataires, auxquelles viennent s’ajouter les personnes seules, veuves ou divorcées dans le milieu du travail sont et resteront hélas beaucoup plus vulnérables que les hommes car elles demeurent des proies de choix.
A cela vient s’ajouter une catégorie précise de femmes seules avec des petites bouches à nourrir, qui sont victimes de chantage au licenciement si elles n’acceptent pas de plier à tout prix et de "passer à la casserole" – excusez-moi du terme un peu cru, mais véridique. Bien souvent cela touche des femmes n’ayant pas de qualification, ou dans des régions où l’emploi est rare et où elles sont acculées avec la honte au joues, en serrant les dents, à accepter l’horreur, pour la survie de leurs enfants.
Autrement, comme il est dit couramment, « l’homme propose et la femme dispose » , mais il faut savoir que dans 80% des cas ce sont des hommes mariés et bien sous tous rapports qui viennent vous faire des ronds de jambes, des compliments trop appuyés sur vos toilettes, votre gentillesse, votre écoute, et ils en profitent pour vous faire des confidences plus personnelles dans lesquelles viennent se glisser entre deux, des histoires grivoises, et c’est l’escalade de la main qui dérape et de la proposition indécente.
Ces hommes sont souvent des personnes ayant des postes intouchables dans la hiérarchie, mais peuvent aussi être des proches collaborateurs.
Tout cela reste difficile à gérer car j’ai pu constater que malgré la résistance et la droiture des femmes, les hommes éconduits deviennent souvent fous de rage et font des réputations épouvantables aux femmes avec lesquelles il n’ont pu obtenir ce qu’ils voulaient !
Ces réputations, basées sur des histoires inventées de toutes pièces « sur ce qu’ils auraient voulu vivre » sont souvent faites par les hommes seuls, car les hommes mariés ne peuvent pas briser « leur renommée » en étant les instigateurs de rumeurs dégradantes, mais ils ne se gênent pas de prendre un réel plaisir d’en rajouter lâchement plusieurs couches lors de conversations auxquelles ils assistent.
Il n’en reste pas moins que l’essentiel est d’être en harmonie avec soi-même et sa conscience car en final les hommes éconduits se détourneront obligatoirement un jour ou l’autre de leur proie par lassitude, et les cancans cesseront aussi.
Il faut s’armer de courage, garder la tête haute, et il ne faut pas hésiter à porter plainte auprès des organismes spécialisés.