Pour mieux vivre sa vie
professionnelle et personnelle

Accro au travail, comment s’en sortir

Accro au travail ; quels comportements ou état d’esprit pour mieux s’en sortir.

Travailler est une nécessité pour vivre, mais quand cela devient compulsif, attention danger, c’est ce que nous avons vu dans l’article Accro au travail, attention danger !

Mais une fois réalisé, ce constat, si ce burn-out n’a pas été loin de vous engloutir, il faut savoir inverser la roue en se faisant aider et/ou accompagner.

Tout d’abord, il faut changer son mode de vie personnelle et professionnelle, car un accro au travail cache un mal être, des difficultés… Il importe de savoir lesquelles, et faire le point sur soi : pourquoi suis-je accro au travail ? Est-ce ma seule échappatoire pour combler un vide affectif, pour ne pas affronter certaines réalités dans mon couple, dans ma relation avec les autres… ?

Dans un premier temps, au travail, s’obliger à ne plus se mettre la pression, faites les choses les unes après les autres, prenez une pause déjeuner à l’extérieur et ainsi faire une vraie coupure dans la journée. La coupure permet de recharger les batteries et surtout de manger équilibré. Vous devez accepter que l’on ne soit pas parfait : la perfection n’existe pas ; elle est soumise à la subjectivité des autres. Alors, faire des heures supplémentaires doit rester une exception et non une règle. Une fois la journée professionnelle terminée, fermez votre porte et entamez celle qui n’appartient qu’à votre espace privé.

Profitez de la route du retour pour vous vider la tête ainsi vous serez plus disponible pour votre entourage. Vous vivez seul, pourquoi ne pas en profiter pour souffler un peu à l’extérieur, et prendre l’air. Arrivé à la maison une règle : ne parlez pas de votre travail plus d’1/4 d’heure.
Partagez des moments avec votre famille, renouez avec vos amis ou faites de nouvelles rencontres. Se détendre, manger, équilibrer. Pourquoi ne pas reprendre progressivement une activité sportive ? Mais attention, sans forcer afin de ne pas fatiguer un peu plus ce corps.
Si vous êtes en congés, ne répondez pas au téléphone quand le bureau vous appelle. Cela surprendra dans un premier temps votre employeur mais vous avez droit au repos et faire un break. Il est indispensable que vous le fassiez pour être au top à la reprise.
Enfin n’hésitez pas à vous faire aider et/ou accompagner par un professionnel. Psy ou coach, ou médecin du travail. Il n’y a pas de règles. Il ne s’agit là que de quelques pistes pour sortir de la roue infernale de l’accro au travail, car en fait la réponse est en chacun d’entre nous.

1Vos témoignages

Cet état pathologique de dépendance au travail peut avoir des conséquences très néfastes sur la personne et/ou sur son entourage professionnel ou familial.Cette psychopathologie doit être distinguée de la situation d’une personne passionnée par son travail, avec un fort investissement personnel gratifiant, qui a certes une forte exigence au travail, en intensité, complexité mais qui est compensée par une rémunération importante et/ou par une grande autonomie et/ou un soutien social élevé, ou pour un métier ressenti comme une vocation (enseignement, médico-social, chercheurs, artistes …) : cela peut mener néanmoins à une intensité du travail excessive, se rapprochant du workaholique si le lâcher prise n’est plus possible : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/psychologie-du-travail/la-prevention-des-risques-des-nouvelles-formes-de-travail