Savoir poser des questions
Apprendre à poser des questions – et savoir poser de bonnes questions – sont deux compétences importantes que vous devriez développer si vous voulez réussir dans la vie, que ce soit dans le domaine professionnel, votre milieu familial comme dans toute autre situation personnelle.
- Si vous ne posez pas de questions, vous ne pourrez pas faire de distinctions.
- Si vous ne faites pas de distinctions, vous ne pourrez pas prendre de décisions.
- Si vous ne prenez pas de décision, vous ne pourrez pas agir.
- Si vous n’agissez pas, vous échouerez (ou dans le meilleur des cas, vous n’évoluerez pas) !
Contrairement à l’opinion populaire, poser des questions est un signe d’intelligence. Plus votre intelligence sera grande, plus vous serez disposé à éprouver vos connaissances, à réfléchir et à poser des questions. Vous chercherez toujours à apprendre et à comprendre pour grandir. Il n’y a pas de questions stupides. Ce qui est stupide c’est de ne pas demander de clarification lorsque vous ne comprenez pas quelque chose ; c’est de laissez l’importance de votre image —”Je dois être celui qui sait tout”— prendre la priorité sur votre compréhension.
Will Rogers, un humoriste et commentateur social disait Tout le monde est ignorant… mais pas sur les mêmes sujets !
De la même manière, ayant des expériences différentes, nous pouvons apprendre d’autrui, si nous sommes assez sages pour poser les bonnes questions.
Tous les grands enseignants savent que poser des questions est un des outils pédagogiques les plus efficaces. Si vous êtes un superviseur, un gérant, un vendeur ou un parent, essayez cette approche : plutôt que diriger les personnes pour chercher à les diriger vers ce qu’elles doivent faire, leur poser des questions pour faire participer leurs esprits. Faites-les réfléchir et orientez-les vers les actions qu’elles devraient faire.
Il existe deux façons de s’enrichir d’autrui, en sagesse et en connaissance :
- savoir questionner,
- savoir écouter.
La façon d’obtenir la sagesse des autres est de poser des questions.
On classe les questions en divers types dont voici un échantillon :
Question pour mieux comprendre :
“Qu’arriverait-il si…?”, “Existe-il une meilleure solution ?”.
Question pour clarifier :
“Quel est le vrai problème dans ce cas ?”.
Questions pour rechercher :
“Quels sont les faits ?”, “Qu’avons-nous besoin de connaître ?”.
Questions pour résoudre un problème :
“Quelles sont les dix possibilités qui pourraient résoudre ce problème ?”.
Question pour prioriser :
“Qu’est-ce qui est le plus important ?”.
Question pour montrer de la prudence :
“Qu’y a-t-il de faux dans cette approche ?”.
Question pour agir :
“Qu’allons-nous faire maintenant ?”
Adaptation de l’article de la Manne du Lundi du 19.09.2011 paru sous le titre Il n’y a pas de questions stupides ! par Rick Warren
Le 24 janvier 2022
Merci pour ces articles qui élargissent mes connaissances.
Grand merci à Rick Que l’Éternel vous protège.
A toute l’équipe et au site, un impact au centuple dans la vie d’une multitude
Le 25 janvier 2022
Un grand merci, Victoire ! Soyez bénie !
Le 1 juillet 2019
Important- primordial – à diffuser au plus grand nombre à qui il rendra de grands services !!
Le 2 juillet 2019
Merci pour votre retour encourageant !
Vous pensez à un moyen précis de faire connaître ces notions autour de vous ?
Belle journée !
Isabelle
Le 10 janvier 2017
J’apprécie beaucoup ce message. En particulier, la pensée de l’humoriste Will Rogers: Tout le monde est ignorant, mais pas tous sur les mêmes sujets.
Je suis une personne avide de savoir sur plusieurs plans. Durant les formations, j’aurais souvent apprécié poser mes questions, je n’osais pas. Un jour, un formateur nous a dit ceci, ce qui m’interpella: “La question que vous pensez la plus sotte, peut s’avérer être la plus intelligente et utile pour tous” Wow! Cela m’a donné du punch, pour oser, tout comme ici dans ce texte, il est dit: “Il n’y a pas de question stupide, ce qui est stupide, c’est de ne pas demander de clarification si on ne comprend pas quelque chose.”
Cordialement,
Pauline
Le 9 janvier 2017
Après quelques années en entreprise, je me suis rendu compte que si nous voulions que nos (nombreuses) réunions de travail soient profitables, il fallait que tout le monde comprenne ce qui s’y disait. Quand l’orateur n’était pas clair, même si moi j’avais compris, je posais une question pour qu’il revienne sur le sujet. Je n’en paraissais pas plus bête et surtout je rendais service à ceux qui n’avaient pas compris. Combien de fois est-on venu me voir à la fin des réunions pour me remercier d’avoir posé la question…