Bruit

Si vous avez un doute, vous pouvez demander à votre employeur ou au médecin du travail à quel niveau sonore vous êtes exposé. En effet, après avoir diminué au maximum le bruit ambiant dès la source (Art R4432 du Code du Travail), l’employeur est tenu d’établir une carte du bruit en identifiant les postes à risques (Art R4433 du Code du Travail).

Comment évalue-t-on le bruit ?

L’unité de mesure du bruit est le décibel (dB). L’oreille humaine filtre le bruit ambiant : elle ne perçoit qu’une partie des décibels (notés dBA). C’est pourquoi les appareils de mesure de bruit sont généralement équipés de filtres pour apprécier les sons réellement perçus par l’oreille humaine : les résultats sont directement donnés en dBA.
Exemples de niveaux sonores perçus :

Bureau calme :

40 dBA

Atelier d’usine :

80 dBA

Moto :

90 dBA

Seuil de douleur :

120 dBA

Réacteur d’avion :

140 dBA

A savoir : augmenter de 3 décibels, c’est doubler le niveau sonore. Si deux machines émettent chacune 80 dB, quand les deux fonctionnent côte à côte, on mesure 83 dB. Il est donc intéressant de “chasser” chaque décibel.

Et pour mon poste ?

Si, malgré les actions de réduction du bruit, votre poste de travail reste exposé à des niveaux sonores supérieurs aux seuils légaux, votre employeur vous fournit gratuitement des équipements de protection individuelle (casques, bouchons, bouchons moulés,…) et vous forme à leur utilisation :

• port en permanence
• hygiène du casque
• hygiène des mains pour la mise en place des bouchons
• changement du matériel quand c’est nécessaire.

Ces équipements vous paraissent gênants ? Deux semaines d’accoutumance et vous n’y penserez plus.
En l’absence d’autres moyens, une bonne protection individuelle contre le bruit rend le travail moins fatigant et sauvegarde votre audition (voir aussi Stress lié au bruit).